La ludwave est conçue comme un jeu aquatique sans esprit de compétition. Ce qui compte c’est la connaissance de l’eau grâce aux ondulations qui permettent de ressentir les appuis aquatiques sur toute la surface du corps.

 La recherche des appuis fuyants, la recherche d’une bonne amplitude du mouvement, la recherche d’une bonne sortie de l’eau (au début ou à la fin du retournement), l’acquisition d’un bon appui dorsal, la recherche d’un bon plongeon baleine qui peut être vrillé en fin de course, tout cela pour trouver la bonne courbe en fonction de la vitesse : toutes  ces recherches dépendent du niveau de chacun.

Notre natation est surtout préoccupée par la vitesse et la compétition. Le site propose de réfléchir à un usage de l’ondulation qui ne soit pas uniquement tournée vers l’exploit. A chaque vitesse doit correspondre la bonne amplitude du mouvement sinusoïdal pour que la glisse soit parfaite. Ceci pose problème de l’évaluation qui reste à inventer.

Cependant, l’idée de la compétition n’est pas à exclure. Il suffit d’établir un standard par rapport au nombre de respirations sur une distance donnée par exemple. Pour l’instant, nous ne pouvons pas nous comporter comme si nous avions une expérience d’une dizaine d’années. Les autres nages ne se sont pas faites d’un claquement de doigts.

Rêvons un moment : dans une piscine de 25 m. une trentaine de personnes qui ne font qu’onduler  tranquillement. Est-ce possible ? Ah, c’est vrai, Mai 68, c’était il y a 40 ans !